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Glossaire

Glossaire

ACL
Les Access Control Lists permettent de contrôler l'accès à des objets du système de fichiers plus précisément que ce que les permissions UNIX usuelles permettent. Pour en bénéficier, il faut un système de fichier les supportant. Sous Linux, on a par exemple: xfs et des patches pour ext3 existent.

adresse IP
Une adresse IP permet d'identifier les ordinateurs connectés à Internet. Elle se compose de quatre nombres séparés par un point, chaque nombre pouvant valoir de 0 à 255 (avec quelques contraintes). Généralement, les adresses des sites sont données sous forme symbolique (par exemple satcom.alphanet.ch) et un nameserver se charge de transformer l'adresse symbolique en une adresse numérique, comme 193.72.186.2.
AFS
Ce système de fichiers spécial, nommé aussi Andrew File System, est à la fois le successeur de NFS et le prédécesseur d'un système plus général nommé DFS, implémentant de façon efficace la distribution de données sur plusieurs serveurs.

alex
Système de fichiers permettant de considérer les serveurs FTP anonymes comme faisant partie de la même arborescence qui est montable localement. Cela signifie que l'on peut utiliser l'arborescence des serveurs FTP comme un seul système de fichiers auquel on accède par les méthodes usuelles. On peut donc utiliser n'importe quel utilitaire local sur ces fichiers ou catalogues distants.

ALPHANET NF
Club de recherche, information et enseignement orienté vers les télécommunications. Il soutient de nombreux projets en télécommunications. Le club fournit à ses membres des services réseau pour le support de projets. Ces services sont regroupés sous le nom ALPHANET. Ce réseau existe depuis 1990. Des informations sur l'association sont disponibles sur le serveur de l'association (voir section le_login) ou en envoyant un mail à admin@alphanet.ch. Un serveur WWW local, accessible avec l'URL http://www.alphanet.ch, offre également des informations.

Aminet
Réseau de sites ftp partageant des archives Amiga.

archie
Un système réparti qui permet d'effectuer des recherches de fichiers dans l'ensemble des serveurs FTP du monde entier en quelques minutes. Des interfaces via mail, telnet ou encore X11 existent. Vu le nombre d'informations disponibles, les recherches de fichiers doivent être faites avec le plus grand soin et la plus grande précision pour limiter le nombre de lieux retournés.

ARP
Address Resolution Protocol. Un protocole permettant la correspondance entre adresse Ethernet depuis et adresse IP. La correspondance inverse est également possible: on utilise alors RARP.

ARPAnet
Advanced Research Project Agency network. Un projet du DARPA, débuté en 1969, qui avait pour but à l'origine de trouver un moyen sûr d'interconnecter des ordinateurs militaires pour une utilisation lors d'une guerre nucléaire totale, dans le contexte de la guerre froide. Très vite, ce projet a amené l'idée d'une confédération de petits réseaux et de la redondance des lignes, s'opposant au modèle fermé des lignes directes entre sites. Ce projet a donné naissance à divers protocoles, dont le protocole TCP/IP actuel (version 4 en 1986) et surtout au réseau Internet.

ASCII
American Standard Code for Information Interchange. Jeu standard de caractères usuels, sans caractères accentués. Un autre jeu (anecdotique) encore en utilisation sur les mainframes IBM est EBCDIC. La commande UNIX dd permet de convertir entre ces deux jeux.

atomique
Se dit d'une opération élémentaire insécable qui n'est pas soumise à des problèmes d'accès parallèles. Certains processeurs disposent d'une instruction machine, TAS, qui teste, puis assigne, atomiquement, le contenu d'une case mémoire. Cette instruction permet la réalisation de verrous de protection de ressources contre l'accès concurrent.

AT&T
Un des vendeurs de l'un des systèmes d'exploitation les plus connus, AT&T System V Release 4 (en sous-licence chez presque tous les constructeurs, de DEC à IBM en passant par Bull, Apple, Silicon Graphics, Sun, HP, Microsoft, etc.). Accessoirement, un des leaders du marché des télécommunications.

authentification
L'action de vérifier l'identité d'un correspondant ou d'un utilisateur, par exemple avec un système de signatures électroniques ou un échange de codes secrets, comme avec un mot de passe ou un système à réaction (anglais: challenge-response key).

backbone
Historiquement, il s'agissait d'un site avec une connectivité élevée et pouvant dicter ses conditions aux machines se connectant. Ensuite, ce terme est devenu synonyme de grande artère d'un réseau.

bande passante
La bande passante d'un réseau est le débit maximum que celui-ci peut supporter.

batch
Littéralement: traitement par lot. Un travail batch est un travail qui, généralement, est décalé dans le temps par rapport à sa soumission et qui comporte souvent de nombreuses opérations ne nécessitant pas d'intervention de l'utilisateur. Par extension, le terme batch a pris le sens de script. On retrouve également ce terme en transmission de données store-and-forward: il s'agit alors d'un ensemble de textes et de fichiers, éventuellement compressés, en attente d'un transfert.

BBS
Bulletin Board System. Un serveur d'information (messagerie, fichiers) accessible par modem ou telnet. Souvent, ces systèmes sont administrés de façon bénévole et reliés les uns aux autres par un réseau store-and-forward du type FidoNet.

big endian
Se dit d'un format de représentation machine de données dont les éléments constituants sont présentés avec le poids faible en premier, par opposition au format little endian. Exemples: Lequel des deux est plus logique ? On peut trouver des arguments pour les deux parties. Ma préférence personnelle va aux architectures big endian. Il y a aussi des architectures mixtes dont l'ordre change avec la taille de mot, par exemple, ou dont le système d'exploitation et chaque programme utilisateur peut travailler dans un mode différent (processeurs MIPS récents).

bit
Binary unit (ou binary digit). Une idée fondamentale binaire d'information pouvant prendre deux valeurs: 0 ou 1.

BITNET
Because It's Time Network. Un réseau assez répandu dans les milieux académiques européens (substitut à Internet pendant longtemps). Composé de lignes louées formant un arbre (en général sans cycle), proposant des services principalement de messageries (les fameuses listes de distribution BITNET), ce réseau a été peu à peu remplacé par Internet. Il existe encore quelques sites principalement en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis et dans les pays Arabes.

BNU
Basic Networking Utilities. Un composant du système d'exploitation SVR4 d'AT&T comportant entre autres une version de UUCP, qui est désignée comme telle. On connaît également ce logiciel sous le nom HDB, pour des raisons bizarres et surtout obscures (HoneyDanBear).

broadcast
Le fait de transmettre une information à toutes les machines d'un sous-réseau.

BSD
Berkeley Software Distribution. Un UNIX gratuit développé par l'université de Berkeley en Californie. Gratuit mais pas du domaine public. System V est basé en grande partie sur celui-ci pour toutes les extensions réseaux (entre autres).

BSMTP
Batched Simple Mail Transfer Protocol. Protocole de transfert de mail généralement compressé en vue d'une transmission par un protocole store-and-forward.

buffer
Un tampon (zone de mémoire généralement temporaire) servant à stocker des données.

bug
Erreur de programmation dans un logiciel. Ce mot vient de l'ENIAC, le premier calculateur électronique. Une panne avait été diagnostiquée provenant d'une lampe. Auprès de celle-ci, la légende raconte qu'il y avait un insecte. Certains ``traduisent'' ce mot par bogue -- du plus mauvais effet.

C
Langage de programmation très commun sous environnement UNIX.

cache
Un cache est un moyen de rendre l'accès à l'information moins coûteux (que ce soit en terme de temps d'accès, durée ou coût réel). Par exemple, on peut installer un cache FTP ou WWW qui permet de stocker sur un serveur d'un réseau local les pages récemment accédées, ce qui peut parfois mener à des gains appréciables et éviter de surcharger des lignes externes.

cancel
Se dit d'un message de news possédant un format particulier et permettant de supprimer un message posté précédemment. Certains lecteurs de news offrent cette possibilité (la commande D de tin en mode de lecture d'articles, par exemple).

CERT
Computer Emergency Response Team. Un organisme d'une université des Etats-Unis chargé de la communication des problèmes et des solutions en matière de sécurité93. Plus généralement, un ensemble de personnes à même de gérer des alertes de sécurité sur un réseau d'une certaine envergure. De telles alertes sont postées dans le forum de news pré-cité.

chain-letter
De temps en temps, un message est posté sur quelques forums, proposant une méthode pour gagner de l'argent rapidement. En général, ces méthodes sont basées sur un schéma pyramidal et les promesses ne peuvent être tenues sur le long terme. Par contre, ces messages génèrent en général un volume de messagerie très grand. Le mieux à faire est d'ignorer ces messages (voir section spamscam).

client
Un client est un logiciel demandant des services à un programme local ou à distance qui gère l'information, le serveur. On nomme client-serveur le concept d'interaction sous-jacent. Par extension, il s'agit aussi de la machine qui exécute des programmes clients.

compress
Programme et méthode de compression assez peu efficace, mais disponible en standard sur tout système UNIX. Les fichiers compressés avec cette méthode se terminent par convention par .Z. La compression compress tend à disparaître dans le monde UNIX pour être remplacée par gzip, de la même façon que la compression pack a été remplacée par compress dans le passé.

core
Fichier généré par une défaillance logicielle d'une application ou du système d'exploitation lui-même, pour un debugging ultérieur (debugging post-crash). En général, la génération d'un fichier core est précédée du message core dumped précédé de la cause de la panne (par exemple Segmentation fault, Bus error pour des erreurs inhérentes au logiciel, ou Quit, pour un arrêt de panne demandé par l'utilisateur (voir section kill_cmd)).

cracker
Un cracker est un utilisateur d'une machine qui essaie de franchir des systèmes de sécurité divers (protection logicielle, matérielle, chiffrement, mot de passe, etc.) afin d'obtenir (de voler) des données. En général, un cracker doit très bien connaître le système qu'il veut pénétrer, d'où la confusion avec le terme hacker.

crash
On appelle crash (ou plantage, défaillance système, etc.) l'arrêt prématuré d'une application ou d'une machine en raison d'une panne, le plus souvent logicielle, du système ou d'une application. Sous UNIX, le crash d'une application ne provoque en général pas l'effondrement de tout le système. En plus, selon la paramétrisation de l'environnement de l'utilisateur, une image mémoire du processus concerné est copiée sur disque à des fins de diagnostic après crash (debugging, déverminage) dans un fichier core.

crashmail
Un mode de transfert de courrier privé sur le réseau FidoNet qui revient à appeler directement le site où doit être envoyé le message (via modem et téléphone). Les sites acceptant le crashmail doivent être disponibles 24h/24 et listés dans la nodelist avec un drapeau (anglais: flag) spécial.

cross-poster
Le fait de spécifier plus d'un forum dans le champ Newsgroups: en séparant les forums successifs par des virgules, sans espaces, comme dans
Newsgroups: alphanet.local,alphanet.misc,ch.general,fr.misc.divers
et donc de permettre aux personnes ne lisant que certains des forums cités d'avoir accès aux messages. Il faut être sûr que les forums cités sont réellement appropriés pour le message considéré. Si le logiciel de news le supporte, le message ne sera présenté qu'une seule fois aux utilisateurs ayant souscrit à plusieurs de ces forums. Notez que le message sera également transféré de façon unique aux sites distants. Le logiciel tin supporte cette facilité. Notez qu'un message posté plusieurs fois au lieu d'être cross-posté ne sera pas détecté par ce mécanisme.

CSMA/CD
Carrier Sense Multiple Access with Collision Detection. Un système utilisé entre autres par Ethernet pour l'émission sur un réseau. Pour une station du réseau, le principe est très simple: j'écoute un moment (Carrier Sense), si rien ne vient j'émets. S'il y a collision car deux stations ont émis en ``même'' temps, on attend un temps aléatoire et on recommence le cycle. L'avantage principal de ce type de réseau est sa simplicité. En cas de trafic élevé, il a le désavantage de perdre rapidement son efficacité en raison de collisions nombreuses. En général, on segmente alors le réseau en plusieurs sous-segments.

CSMA/CR
Carrier Sense Multiple Access with Collision Resolution. Un système utilisé entre autres par RNIS ou SCSI (bus parallèle) pour l'émission sur un bus partagé: si deux stations émettent en même temps, alors une règle précise et déterministe définit qui prend le contrôle du bus: respectivement par exemple le nombre de zéro dans les numéros émetteur et destinataires, ou la priorité (l'ID SCSI) du périphérique. Par rapport à CSMA/CD, ce système offre des performances en charge très bonnes, au prix, dans certains cas, d'un biais (famine de certains périphériques) suivant l'algorithme déterministe utilisé.

CSLIP
Version optimisée du protocole SLIP permettant une bonne interactivité.

daemon
Disk And Execution Monitor. Programme du logiciel système, s'occupant à l'origine des entrées/sorties, mais qui sur les systèmes UNIX a pris la signification d'un logiciel sans contrôle direct d'un utilisateur (notion d'arrière-plan). La plupart des serveurs tournent sous la forme de daemons.

DARPA
Defense Advanced Research Project Agency. L'agence du gouvernement américain (on peut même dire du Pentagone) qui a subventionné la recherche dans le domaine de nouveaux protocoles distribués ayant donné naissance au réseau militaire, gouvernemental et académique ARPAnet, puis aux protocoles TCP/IP et au réseau coopératif Internet.

DCE
Distributed Computing Environment. Derrière ce nom barbare se cache un modèle d'interaction distribuée entre systèmes, un concept de création d'applications et un support pour l'administration de grands réseaux ainsi que pour leurs utilisateurs. Basé sur une version étendue des RPCs, il comporte de nombreux services prédéfinis ainsi que des spécifications de niveaux de sécurité (authentification, système de tickets, etc.). Ce nouveau standard est amené à remplacer les anciens protocoles basés sur RPC, comme NFS (voir DFS) mais aussi les outils réseaux comme DNS et divers autres services. Les avantages principaux de DCE est la facilité avec laquelle il gère de petits réseaux comme des réseaux planétaires (anglais: scalability) et sa relative facilité d'emploi alliée à son intégration (ce qui est parfois un problème suivant les implémentations).

debugging
On entend souvent par debugging la mise au point de programmes. Des termes équivalents existent en français: déverminage, déboguage, mise au point. Le debugging après crash consiste en l'examen d'un fichier core généré lors de la panne d'une application, à l'aide d'utilitaires spécialisés.

DES
Data Encryption Standard. Un algorithme de chiffrement décrit de façon exhaustive et cependant relativement peu sûr, utilisé dans un autre but (comme fonction de hachage) pour les mots de passe sous UNIX.

DFS
Ce système de fichiers distribué (Distributed File System) implémente les services habituels de NFS, avec en plus des mécanismes supplémentaires d'authentification et de chiffrement, sans oublier l'indépendance de localisation des objets. De plus, ce système se prête mieux au partage de fichiers sur une grande et très grande échelle: NFS a été conçu pour quelques dizaines de machines partageant des fichiers (avec un ou deux serveurs), DFS pour quelques milliers ou dizaines de milliers de machines avec autant de serveurs. DFS est basé sur DCE.

DNS
Domain Name Server. (voir section nameserver)

domain
Une entité administrative du point de vue des mails ou de l'adressage IP.

DVI
Device Independent. Format de fichier produit par le logiciel TEX . Il décrit un document d'une façon similaire à PostScript, indépendante du périphérique de restitution jusqu'à un certain point.

EchoMail
Messagerie publique sur réseaux à base de technologie FTN, correspondant aux news.

EFF
Electronic Frontier Foundation. Une association dont le but est de protéger les droits des utilisateurs du réseau Internet, ainsi que de faire connaître ses possibilités.

Ethernet
Un réseau ``rapide'' (10 megabits/s) disponible pour une grande variété de systèmes et développé au fameux XEROX PARC. Contrairement à Token Ring, sa structure n'est pas en anneau mais filaire. Sa technologie est CSMA/CD.

FAQ
Une FAQ (de l'anglais, Frequently Asked Questions) désigne un résumé de réponses aux questions courantes. La plupart des forums ont leur FAQ postée une fois par mois ou en tous cas de façon régulière: il est très important de les consulter avant de poster. Une grande partie des FAQs sont stockées automatiquement sur des serveurs d'archivage, comme rtfm.mit.edu:/pub/usenet. Certains ``traduisent'' FAQ par Foire aux questions.

FFS
Fast File System. Le nom d'un système de fichiers très répandu défini pour la version BSD du système UNIX, puis adopté par System V Release 4 comme système de fichiers standard remplaçant le plus ancien UFS. Ses caractéristiques principales sont son efficacité (du point de vue vitesse d'accès mais aussi optimisation des ressources disque) et la liberté qu'il laisse à l'utilisateur concernant les noms de fichiers et de répertoires (limités à 255 caractères, contre 14 pour UFS).

FidoNet
Réseau store-and-forward amateur de fichiers, messages privés et publics sur réseau téléphonique (à part entre les Etats-Unis et l'Europe, où la liaison passe par InterEUnet). L'adressage mail est assez caractéristique: 2:301/315.50 est une adresse de machine typique.

finger
Protocole TCP (et commande UNIX) qui permet à une personne connectée sur un ordinateur relié à Internet via TCP/IP de savoir:

firewall
Un firewall est une machine qui sépare un réseau interne TCP/IP d'un réseau global. Sur cette machine tournent divers processus qui relaient les requêtes internes au réseau global, processus appelés proxies .

foobar
Originellement un terme militaire, fooled up beyond all recognition, signifiant à peu près: démoli dans des proportions ne permettant aucune identification, ce terme ou une variation est souvent utilisé pour remplacer un quidam ou un objet quelconque: foo.com dans les exemples.

forum
La traduction française de newsgroup. Il s'agit, dans le jargon des BBS, d'une section de messages publics (news).

FTN
Se dit des réseaux à technologie inspirée de FidoNet, organisés de façon hiérarchiques et basés sur un protocole store-and-forward et des règles strictes.

FTP
File Transfer Protocol. Basé sur TCP, il permet de recevoir ou émettre des fichiers sur un site connecté via Ethernet, SLIP, X.25, ou autres supportant le protocole TCP/IP. Souvent les sites FTP contiennent des archives du domaine public et sont atteignables de facon anonyme, sans devoir posséder un accès (compte) sur la machine distante, on appelle cela du anonymous FTP. Exemple de site FTP: nestor.epfl.ch avec environ 1.2 tera d'espace virtuel disque. Autre exemple très connu, amiga.icu.net.ch, l'ancien amiga.physik.unizh.ch, avec 3 GB de disque. Sur notre réseau local, le serveur ftp.alphanet.ch fait office de serveur de fichiers anonyme.

FTPMAIL
Petit programme qui reçoit des demandes de réception de fichiers par mail et expédie le résultat par mail. Notre version actuelle permet aussi d'obtenir des fichiers d'Internet via FTP. L'adresse à laquelle il faut envoyer les requêtes est ftpmail@alphanet.ch. Ce serveur est seulement accessible en local.

FYI
For Your Information. Documentation traitant d'Internet pour les utilisateurs. Ces documents sont archivés avec les RFC.

GNU
GNU signifie GNU is Not UNIX, récursif, ce qui signifie que dans la définition de GNU, GNU est utilisé (voir section secFSFGNU).

Gopher
Système d'information précurseur de WWW.

GPL
General Public License. Licence définissant les conditions d'utilisation et de copie de logiciels maintenant le droit pour l'utilisateur final d'obtenir les sources et de conserver les mêmes droits que ceux initialement cédés par l'auteur du logiciel (voir section secGPL).

hacker
Utilisateur maîtrisant un domaine particulier de façon exceptionnelle. On peut citer le Jargon file où se trouvent expliqués certains termes utilisés par les ``connaisseurs''. Une erreur à ne pas faire est de confondre le terme hacker avec le terme cracker, qui est, lui, la désignation d'une forme de vie maligne dégénérée.

hypertexte
Un document hypertexte est composé de texte mais aussi d'une structure logique permettant de faire des références (explicitement sélectionnables) à d'autres parties du document et de d'y accéder directement selon un parcours personnel (non linéaire au contraire d'un texte habituel). Une extension de ce système permet l'inclusion de multimédia et de références à des documents distants. (voir section www)

inode
Un descripteur de fichier d'un système de fichiers sous UNIX. Par extension, l'entier représentant ce descripteur. Plusieurs entrées de catalogue peuvent pointer sur le même inode (voir link). Le nombre d'inode est en général fixé à la création du système de fichiers.

Internet
Un vaste réseau, au départ militaire et gouvernemental, puis académique (universités), et qui s'ouvre depuis quelques années au monde commercial et aux amateurs. Il ne s'agit pas d'un réseau store-and-forward, comme FidoNet, ou UUCP, mais d'un vaste réseau local (ou un réseau de réseaux) connecté par des liaisons rapides à 64kbps, 128kbps, 2 Mbps, 100 Mbps, etc. Le réseau Internet comprend de l'ordre de 3 millions de machines, avec une augmentation moyenne de 30'000 machines par mois approximativement. Le nom Internet vient d'un rapport du DARPA qui considérait l'interconnexion de plusieurs réseaux afin de former un internet94. Un internet est donc une fédération de réseaux. L'Internet (la majuscule peut en général suffire à faire la différence) est le réseau mondial des réseaux coopératifs en temps réel (le sens de ces derniers termes est à prendre comme: ``connecté'', et non pas au sens des systèmes temps réels).

interopérabilité
A l'origine, les protocoles étaient définis pour une plate-forme, puis implémentés de façon unique. Le logiciel final était donc en fait le standard lui-même. Lors de la définition des nombreux protocoles de la suite TCP/IP, cette approche n'était pas réaliste: il existait autant de plates-formes différentes que de logiciels écrits par des équipes concurrentes. La question de l'interopérabilité (littéralement les échanges entre ces logiciels) se posa. On dut donc réfléchir à la définition de standards permettant cette interopérabilité. Encore aujourd'hui, les problèmes principaux dans la gestion des réseaux sont de cette nature. Ces exigences aboutissent finalement à des spécifications plus précises et donc des logiciels de meilleure qualité. La concurrence aidant, des améliorations sont sans cesse proposées. Un système fermé (composé de quelques constructeurs) n'aurait pas permis à Internet de voir le jour.

intranet
Ce mot a été créé de toutes pièces comme jargon à utiliser de préférence dans un contexte de vente de produits, dans la même ligne que Multimédia, 32 bits, PC Internet et Active :-). Ce que ce mot veut dire est encore assez flou. Mais il y a deux acceptions plus ou moins comprises:

sens général
un intranet est un internet local, soit un réseau informatique composé d'une fédération de réseaux locaux utilisant des protocoles de la suite TCP/IP, en particulier ceux communément utilisés sur Internet. Les spécialistes préfèrent alors tout simplement internet (i minuscule, en ajoutant local si la discussion est parlée). En bref, un intranet est quelque chose que nous connaissons, qui a simplement été remarketé.
sens plus restrictif/commercial
un réseau informatique d'entreprise utilisant des solutions plus ou moins ouvertes de communication (par contraste avec des solutions fermées comme Lotus Notes), en particulier en utilisant WWW et l'hypertexte HTML comme environnement. Dans ce cas, on insiste plus sur le côté intégration de logiciels propriétaires à un environnement ouvert basé sur des protocoles à la mode comme ceux utilisés par les netsurfers - typiquement pas des protocoles OSI ou propriétaires, par exemple, jugés casse-pieds et pas netsurfants (à tort ou à raison, mais à mon avis ce n'est pas la bonne raison de les jeter :-)). Sans politiquement correct, je dirais que intranet est surtout une méthode que certains vendeurs ont trouvé pour ne pas jeter complètement leurs solutions désuètes et continuer à faire beaucoup d'argent. N'oublions pas qu'une grande partie des protocoles et services proposés sur un intranet sont disponibles sous licence libre et souvent gratuitement sur des environnements UNIX depuis de nombreuses années.

Notons qu'un internet (intranet) peut être ou non connecté à Internet (l'Internet global, majuscule). Mais en général, un intranet se situe dans un environnement commercial, éventuellement migré depuis un environnement propriétaire, et donc connecté à Internet via au mieux des passerelles, au pire par un système étanche (p.ex. carrément un firewall, avec peu de services supportés, typiquement SMTP et HTTP).

IPX
Protocole d'échange de trame remplissant des fonctions similaires à IP, notamment sous environnements Novell anciens. Utilise une autre variante du protocole Ethernet qui n'utilise pas un type mais une longueur dans l'entête. Peut malgré tout coexister avec IP vu que la valeur du type de ce protocole est plus grande que tout celle de paquet Ethernet.

IRC
Internet Relay Chat. Un système de conférence textuel en temps réel où les participants peuvent discuter en même temps dans des canaux de discussion ou de façon privée. Le système est basé sur un réseau de serveurs répartis dans le monde entier.

ISO Latin 1
Norme ISO 8859-1. Jeu de caractères étendu comportant des accents standardisés. C'est le jeu standard sur Amiga et sous UNIX.

ISOC
Internet Society. Une association à but non lucratif visant à informer et influencer le fonctionnement du réseau Internet.

Jargon file
Ce texte est une compilation de définitions de jargon UNIX et hackers. Il est disponible sous plusieurs formats, comme ASCII, TEX et Info (système hypertexte GNU) dans le catalogue:
/users/admin/info/unix/jargon.

joker
Caractère permettant de remplacer un ou plusieurs autres caractères dans une recherche (voir section regexp).

junk mail
Terme désignant le courrier électronique privé non sollicité.

kermit
Protocole de communication très lent, car peu optimisé, mais possédant comme avantage sa popularité (même s'il est détrôné par ZModem ou encore les protocoles TCP/IP) et sa résistance aux environnements limités (7 bits, caractères interdits, longs délais de réponse, etc.).

kernel
On nomme ainsi le noyau, le centre d'un système d'exploitation, en particulier UNIX: un kernel s'occupe en règle générale de gérer les aspects les plus bas niveau du système, et offre des concepts comme: la mémoire virtuelle, le multi-processus, le support de parallélisation et les fichiers. Les programmes en espace utilisateur (anglais: user-space) appellent le kernel via des appels systèmes (anglais: system calls).

link
Un lien est une référence à un autre fichier ou à un répertoire. Par exemple, sur mips, le répertoire:
/users/admin/info
est en fait situé sur /share/archives/info. De même, le répertoire /scratch est lui situé sur /d3/scratch. Ou encore l'exécutable /usr/lib/sendmail est un lien à l'exécutable /usr/smail/bin/smail. La commande ln -s fichier référence crée la référence symbolique référence à un fichier fichier. Avec la commande ls -F on peut distinguer facilement un lien d'un fichier normal: un lien est affiché suivi d'un @. Il existe deux sortes de lien: le lien physique (ou hard) et le lien symbolique (ou soft). L'argument -s de la commande ln spécifie un lien symbolique. Les liens symboliques fonctionnent sur des partitions différentes et sont d'une utilisation plus aisée. Les liens physiques sont implémentés directement au niveau de la référence du fichier (inode) d'une partition et ne peuvent pas être différenciés.

Linux
Implémentation compatible avec UNIX POSIX (orientée System V pour les interfaces systèmes et l'administration, mais aussi BSD pour certains aspects) diffusable sous les conditions de la GPL, tout en restant la propriété de ses auteurs (Linus TORVALDS et al.).

little endian
Se dit d'un format de représentation machine de données dont les éléments constituants sont présentés avec le poids faible en premier. Voir l'entrée big endian pour plus de détails.

load average
Charge moyenne d'un système, telle que visible avec la commande uptime. En général s'exprime en pourcents ou en normalisant avec 1. Sur les systèmes à temps partagé, une charge dépassant l'unité ou 100 % indique que plusieurs tâches sont en cours d'exécution et attendent le processeur.
logfile
Un fichier qui contient un journal des opérations effectuées et des problèmes rencontrés par un système d'exploitation. Par extension, un relevé des opérations de n'importe quel programme.

mainframe
Un gros système centralisé tel que commercialisé par IBM, DEC et les autres constructeurs. On parle plus volontiers de nos jours de serveur.

mail
Messages privés (expéditeur vers destinataire, en général uniques). On parle aussi de courrier électronique privé.

mailing list
Une mailing list est un forum de discussion par courrier électronique diffusé seulement aux membres de la mailing list. En français, on parle égalememt de liste de distribution. Une administration se charge d'ajouter et d'enlever des personnes (adresses de courrier électronique) sur demande (en général, si la mailing list se nomme something l'administration est disponible en envoyant un message à something-request. Il faut aussi connaître quel site redistribue les messages). Les avantages principaux sont que l'accès aux news n'est pas nécessaire (le courrier électronique étant plus répandu que les news) et que l'on peut contrôler facilement qui y a accès. Par contre, à la fois l'administration et la charge sur le réseau sont plus élevées. Une solution adoptée localement est de centraliser toutes les mailing lists et de les transformer en forums, ce qui limite le trafic mail entrant (voir section sectmail).

mailservers
Programmes automatiques accessibles par une adresse mail permettant l'exécution de commandes (par exemple pour la recherche de documents) à travers un réseau de classe store-and-forward (voir section mail_servers).

MIME
Multipurpose Internet Mail Extension. Un standard permettant l'envoi d'accents, images, sons, etc. via le courrier électronique. Par extension, un système permettant de classifier les types des fichiers: par exemple application/binary, image/png ou application/postscript.

mips
Le système mips, fonctionnant sous UNIX offre les services de transmission de messages privés et publics, serveur de fichiers, serveur UUCP, serveur de calcul, serveur anonyme FTP, serveur anonyme nuucp, serveur zmodem, serveur crashmail, passerelle FTPMAIL, serveur fax, serveur de clés publiques pour PGP, passerelle FidoNet. De plus, des connexions interactives sont également possibles grâce au login guest ainsi que des accès directement à l'interface de commande (shell).

modèle OSI
Le modèle OSI permet de représenter les services d'un réseau de télécommunication en les regroupant en classes, ou niveaux, selon le type de fonctions qu'elles effectuent. Par exemple, une liaison TCP/IP entre deux systèmes est composée de la définition matérielle du support (Ethernet 802.3: mécanique des connecteurs, tensions électriques, type des paquets sur le réseau), du protocole à paquet IP, des protocoles de transport (TCP/UDP), des protocoles de haut niveau (TELNET, SMTP, NNTP, HTTP, ...) ainsi que des applications utilisant ces protocoles (p.ex. Mosaic). Les premières pages de l'annuaire téléphonique papier des PTT suisses comportent une courte introduction à ce modèle.

moderated
En français, se traduit par modéré. Se dit d'un forum dans lequel les contributions se font par mail à un modérateur qui trie et rejette éventuellement certains articles. L'avantage principal est la valeur élevée du rapport signal sur bruit: le forum concerné ne contient en général que des messages pertinents.

Motif
Un système de développement d'interfaces graphiques sous X11. Celui-ci propose un certain look-and-feel. Ce toolkit est commercial et souvent disponible avec les systèmes d'exploitation UNIX commerciaux.

mud
Multi User Dungeon. Jeu multi-utilisateur souvent textuel et apparenté aux jeux de rôles. Voir netlag.

MX forwarder
Mail eXchange forwarder. Se dit d'un site s'annonçant, par l'intermédiaire du système DNS, comme pouvant rapprocher le courrier électronique privé à destination d'un site (ou domaine) donné.

nameserver
Un serveur de correspondance entre adresse IP et nom de machine. On parle aussi de serveur DNS.

net
Il s'agit d'une circonscription administrative dans les réseaux FTN.

netmask
Un netmask permet de définir un sous-réseau afin de faciliter le routage ou le broadcast.

NetMail
Courrier électronique privé (mail) sur réseaux à base de technologie FTN.

netlag
Mauvaise interactivité d'un réseau, bien connue des joueurs de mud et des utilisateurs d'IRC.

news
Le système de news USENET permet d'écrire dans des forums électroniques publics classés par thèmes. Les lecteurs peuvent ensuite répondre aux articles et les commenter, en public ou en courrier électronique privé (mail).

NFS
Network File System. Permet d'utiliser un disque d'une machine distante comme un disque local. Associé à NIS (YP), il permet également des contrôles d'identité et d'accès. Associé à AFS, il permet un contrôle étendu des machines autorisées. Associé à alex, il permet de considérer les sites FTP anonymes comme un énorme système de fichiers. Le serveur de mips.alphanet.ch exporte les disques /export, /aminet, et /share/archives. Egalement décrit dans un RFC, ce protocole est basé sur RPC et a été spécifié par Sun Microsystems.

NIS
Network Information Service. Permet de simplifier l'administration d'un réseau de stations comportant des utilisateurs identiques.

NNTP
Network News Transport Protocol. Protocole de transfert de news utilisant le protocole TCP sur Internet. Un serveur, nommé nntpd, fonctionne sur mips.alphanet.ch.

node
Terme traduisible par noeud, ou site. Dans le cas des réseaux FTN, désigne souvent un BBS membre d'un réseau, qui redistribue en général à l'échelon l'hiérarchique inférieur (le point) et reçoit ses données de l'échelon hiérarchique supérieur, le hub.

octet
Un ensemble de 8 bits (anglais: byte).

PGP
Pretty Good Privacy (voir section pgp_descr).

pipe
Un mécanisme puissant de composition de commandes complexes basé sur les pipes UNIX, des tubes (tuyaux) de données permettant de connecter entre eux des processus évitant l'utilisation de fichiers temporaires et améliorant le parallélisme. En généralisant, il s'agit d'une communication fiable entre deux processus (pouvant être étendue à TCP/IP).

PNG
Portable Network Graphics. Un standard ouvert et libre de licences pour stocker et interchanger des images avec compression sans perte ayant pour but de remplacer le format propriétaire GIF.

point
Dans le cas des réseaux à technologie FTN, désigne un utilisateur individuel, équipé d'un programme spécifique qui lui permet d'échanger du courrier (NetMail et EchoMail) compressé avec le système (appelé le boss, ou node) dont il est un point.

POP
Post Office Protocol. Protocole très léger, implémenté sur TCP/IP, permettant la lecture de mails en temps réel depuis un serveur de mail. L'intérêt principal de ce protocole est qu'il évite de configurer SMTP et un sendmail sur des stations avec peu de disque ou pas toujours connectées. Nécessite un serveur distant. Un serveur de type POP-3 est disponible sur mips.alphanet.ch.

POSIX
Une norme définissant les services minimaux devant être offerts par les systèmes modernes. La plupart des versions d'UNIX ainsi que quelques autres systèmes d'exploitation (Windows NT, VAX/VMS récent) offrent ces services minimaux.

PostScript
Langage de programmation à pile utilisé dans la description de page permettant une indépendance très grande du matériel (par définition vectorielle des formes et caractères à représenter). En général, un fichier PostScript est généré par des programmes de traitement de texte ou de dessin. Le langage est plus ou moins une marque déposée de ADOBE. Cependant, il existe un interprète (convertisseur) GNU nommé Ghostscript.

PPP
Point to Point Protocol. Protocole normalisé par le CCITT permettant la connexion de deux ordinateurs ou de deux réseaux. A la fois plus complexe que SLIP (car bien plus général), mais parfois plus efficace et en tous cas plus souple néanmoins.

premier plan
Un processus de premier plan (anglais: foreground) est un processus qui a le contrôle du clavier.

proxy
Un proxy est un serveur qui relaie des requêtes, soit parce qu'il y a un firewall (implicite ou explicite, par exemple si l'on veut économiser des adresses) soit parce qu'il est bien configuré (p.ex. il sait ce qu'un DNS est), ou encore tout simplement parce qu'il a aussi la fonction de cache (ce qui évite de transférer un document éloigné à chaque accès ), cache qui peut être organisé hiérachiquement (au niveau local, régional, supra-régional, etc).

regexp
Regular Expression. Désigne les motifs de remplacement permettant de retrouver des suites ou des chaînes de caractères.

registrar
Grossiste s'occupant de vendre les entrées d'un registry: p.ex. NIC/SWITCH pour ch..

registry
Autorité chargée de gérer les serveurs de noms `.' (root), ou la délégation d'un domaine (comme ch. ou sous-domaine co.uk.). Noter que je ne fais pas la différence entre top domain (ch., fr., com.) et le reste. Il n'y en a pas au niveau technique. De plus noter mon utilisation de la notation finale pointée, une bonne idée lorsque l'on veut des enregistrements DNS absolus (par opposition à relatifs à la zone courante). On peut traduire par autorité d'enregistrement.

RFC
Request For Comments. Textes officiels contenant des informations sur les protocoles utilisés sur Internet. Beaucoup de ces RFC sont en fait les protocoles eux-mêmes. Un nombre assez important de ces RFC sont consacrés également au point de vue utilisateur, même s'ils sont souvent assez techniques et rébarbatifs. Par exemple, le RFC-822 définit le format mail, et il a été complété dans quelques RFC ultérieurs. Le RFC-1036 décrit quant-à-lui le mécanisme des news et est en cours de révision.

RNIS
Réseau numérique à intégration de services, ISDN en anglais.

root
Un utilisateur spécial aux droits étendus réservé à l'administration du système. Par extension, l'administrateur du système lui-même. Désigne également la racine d'un système de fichiers.

rot-13
Se dit d'une méthode simpliste de chiffrement d'un message, déjà connue des romains, qui consiste à décaler l'alphabet de treize signes. On utilise ce codage primitif surtout dans les news afin d'éviter que des personnes non averties soient choquées par un contenu inadapté. La plupart des newsreaders permettent un décodage automatique (la commande d de tin).

router
Dispositif permettant le passage (le routage) de paquets TCP/IP entre deux réseaux. La plupart des ordinateurs peuvent être utilisés comme routers, même s'ils ne sont souvent pas optimisés pour cela.

RPC
Remote Procedure Call. Il s'agit d'un protocole basé sur UDP permettant d'exécuter, de prendre contact et de terminer des procédures distantes, ceci permettant par exemple de répartir la charge d'un programme sur tout un réseau, ou encore d'appeler un service distant. Ce protocole a fait l'objet d'une spécification dans un RFC. Une couche supplémentaire nommée XDR permet de faire l'abstraction du type de machine. De nombreux protocoles (comme NFS) sont basés sur RPC et XDR. On doit la plupart du développement de ces protocoles à SUN MICROSYSTEMS.

RTFM
Se voit souvent dans les news. Cela signifie qu'il faut lire le manuel (RTFM: Read The Fine95 Manual).

satcom
Ordinateur sous UNIX servant anciennement de passerelle mail et news pour ALPHANET. Actuellement n'est plus utilisé par le club. Voir mips.

Secure-RPC
Système dérivé de Kerberos, utilisant des méthodes d'authentification et/ou de chiffrement basées sur DES, afin d'assurer un minimum de sécurité dans un réseau local.

secondaire
Un serveur DNS normal qui prend cependant ses informations depuis un autre serveur DNS plutôt que depuis un fichier, pour simplifier. Cf named-xfer si on utilise BIND.

serveur
Logiciel s'exécutant souvent en arrière-plan et traitant les requêtes de clients. Par extension, la machine exécutant les logiciels serveurs: serveur de mail, de fichiers, etc.

scam
Publicité mensongère ou message de teneur illégale, comme par exemple les jeux de l'avion ou les chain-letters, en général diffusés sous forme de spam dans les news. (voir section spamscam)

script
Un script est un ensemble de commandes shell comportant éventuellement des boucles et des tests. Il consiste en un fichier texte commençant généralement par une description de l'interprète nécessaire au fichier, comme #! /bin/sh, #! /share/bin/tcsh, #! /bin/ksh, #! /bin/csh ou encore #! /share/bin/perl.

shareware
Logiciel distribué gratuitement pour une période d'essai: après celle-ci, il est nécessaire de payer des frais d'enregistrement (relativement faibles). Très peu courant sous environnement UNIX où la licence GPL prévaut (voir section secGPL).

SLIP
Protocole permettant de raccorder un ordinateur (ou un réseau Ethernet, SLIP, ...) à un autre ordinateur (ou réseau). Il s'agit en fait d'une simple transposition (même pas une encapsulation) du protocole IP. Comme désavantages, citons le fait que les erreurs de transmissions devront être corrigées de bout en bout au lieu de point à point, comme dans le protocole PPP. Comme avantages, citons sa simplicité, et la variante CSLIP, très efficace en interactif.

SMB
Server Message Block. Un système de fichiers réseau très commun sous environnements Microsoft. Ce protocole peut utiliser diverses couches de transport: TCP port 139 ou NetBEUI. Sous UNIX, une implémentation serveur SMB sur TCP est le logiciel libre Samba. La partie cliente existe sous deux formes: un client similaire à ftp: smbclient et un système de fichiers pour Linux, smbfs. Le service de nom utilisé peut être soit le DNS, soit un système via broadcasts réseau (NetBIOS), ou encore un système de nom non hiérarchique: WINS, tous supportés par Samba.

SMTP
Simple Mail Transfer Protocol. Protocole de transfert de mail utilisant le protocole TCP sur Internet. Un serveur, nommé sendmail, fonctionne sur mips.alphanet.ch. Ce protocole est écrit dans le RFC-821, qui a été complété par la suite (ESMTP).

spam
Le fait de poster un article sur un nombre élevé de forums en général sans liens avec le message posté. Il faut bien comprendre que la plupart des gens paient pour leur accès aux news (en argent ou en temps bénévole passé à administrer les serveurs de news). De tels abus sont particulièrement mal vus (surtout si le message a été posté de façon multiple ce qui provoque une transmission multiple des messages). (voir section spamscam)

spool
Simultaneous Peripheral Operations Online. Actuellement, ce mot est employé dans un sens plus large. Il signifie qu'un stockage intermédiaire est effectué (par exemple sur un réseau store-and-forward).

SSL
Secure Socket Layer. Protocole permettant de sécuriser des protocoles TCP en intercalant une couche de sécurité. Développé initialement par Netscape, Inc., il est désormais disponible librement.

sticky bit
Se dit d'un mode spécial (voir section commande_chmod) permettant d'autoriser l'accès en écriture à plusieurs utilisateurs tout en empêchant la destruction mutuelle de fichiers. On utilise ce bit spécial par exemple pour le répertoire /tmp.

store-and-forward
Se dit d'un réseau qui ne fonctionne pas en temps réel, où les messages partant du point A pour le point Z devront transiter par tous les sites intermédiaires en étant à chaque fois stockés de façon temporaire dans des fichiers spool. En plus, la communication entre les différents points doit être établie explicitement. Souvent les liaisons sont établies sous réseau X.25 ou commuté (réseau téléphonique normal). Par opposition à un réseau permanent (temps réel) comme Internet où les messages transitent directement et instantanément du site A au site Z.

suid bit
Set User ID on Execution. Ce bit spécial permet de changer d'utilisateur lorsque l'on tape une commande donnée. Par exemple, le fichier de mots de passe (/etc/shadow) n'est pas accessible en lecture aux utilisateurs normaux. La commande passwd hérite donc des accès de l'utilisateur système root lorsqu'on l'exécute. Il existe également un bit similaire pour le groupe. Le maniement de ces bits n'est normalement pas nécessaire pour l'utilisateur normal (voir section commande_chmod).

suid scripts
Il s'agit de scripts avec le bit s (visible avec ls -l) qui permet, lors de toute exécution, d'obtenir les privilèges de l'utilisateur à qui appartient le fichier. Pour différentes raisons, cette pratique est extrêmement déconseillée, il vaut mieux utiliser ce qu'on appelle un wrapper en un langage comme C qui aura plus de contrôle sur l'environnement d'exécution.

talk
Protocole TCP qui permet à deux personnes sur Internet d'échanger du texte (style BBS chat), sur le même ordinateur ou entre deux ordinateurs distants, avec la particularité que les deux utilisateurs peuvent agir en même temps.

TCP
Transmission Control Protocol. Protocole offrant une liaison fiable et full-duplex entre deux sites d'Internet. Plusieurs connexions TCP peuvent être ouvertes simultanément, chacune d'elle étant assimilable à une sorte de circuit virtuel. La plupart des services interactifs (telnet, ftp, etc.) sont à base de connexions TCP.

TCP/IP
Transmission Control Protocol / Internet Protocol. Le protocole multi-opération qui est utilisé sur Internet. C'est un protocole très ouvert qui définit les notions d'adresse de machine, de numéro de port (utilisable pour différencier les protocoles de haut niveau comme TELNET, FTP, HTTP etc.) et de datagramme (paquet de donnée). Il offre également deux protocoles de transport (TCP et UDP). De nombreux protocoles de haut niveau ont été implémentés allant du transfert de fichier au courrier électronique privé en passant par la réalisation de WWW. On trouvera une description plus générale des nombreux protocoles TCP/IP dans [12] et [11].

Teletex
Extension du protocole telex pour l'utilisation avec des terminaux informatiques.

Teletexte
Système monodirectionnel d'information ayant comme support les lignes inutilisées (en fait utilisées par le retour du faisceau) d'une émission de télévision. On peut voir la zone Teletexte en déréglant légèrement l'appareil de télévision de façon à décaler l'image. Une bande foncée scintillante apparaît alors. Dans celle-ci figurent des codes Teletexte.

TEX
Un logiciel de mise en page de documents, utilisé couramment dans les publications scientifiques et techniques, développé par Donald KNUTH et décrit dans [14]. Ce document a été mis en page grâce à une extension de TEX nommée LATEX.

Token Ring
Un réseau en anneau principalement utilisé sur systèmes IBM. En français, on parle d'anneau à jetons (le protocole utilisé sur ce réseau nécessite des jetons pour attribuer la parole aux stations, au contraire d'Ethernet qui est un réseau CSMA/CD.)

trojan horse
Un programme qui, tel le cheval de Troie, contient du logiciel qui ne remplit pas sa fonction première (p.ex. un virus).

TTL
Time To Live: compteur situé dans un paquet de données TCP/IP décrémenté à chaque passage dans un router permettant d'éviter les boucles infinies (et accessoirement permettant le fonctionnement d'utilitaires comme traceroute).

UART
Universal Asynchronous Receive Transmit. Un circuit très courant dans les ordinateurs et les dispositifs de communication permettant de décharger l'unité centrale de la plupart des opérations de bas niveau d'entrées/sorties séries asynchrone. Certains de ces circuit possèdent de la mémoire permettant de stocker des données pendant que le processeur central est occupé. Sans un tel circuit, le processeur central doit se charger lui-même des opérations. On risque alors des débordements de tampons et donc des pertes de données, causant des retransmissions coûteuses en temps, sans parler de la charge du processeur (anglais: load average).

UDP
User Datagram Protocol. Protocole offrant la possibilité d'envoyer sur un site distant des paquets de données au format libre. Le protocole est non connecté et non fiable (donc plus rapide que TCP). Certaines applications de haut niveau utilisent ce protocole: c'est le cas de NFS.

UFS
Unix File System. L'ancêtre du système de fichiers UNIX actuel. Heureusement plus trop répandu. Il est célèbre par ses limitations de la longueur des noms de fichier ainsi que par son inefficacité (en terme de stockage et de temps d'accès). Il est avantageusement remplacé par FFS.

Unicode
Jeu standard de caractères permettant de représenter tous les alphabets (y compris le chinois). Il est prévu que ce jeu remplace à long terme le jeu ISO Latin 1 et les divers jeux internationaux utilisés. Comme caractéristique importante, on notera que ce jeu utilise des caractères de 16 bits (au contraire des 8 bits des caractères usuels). Certains systèmes d'exploitation (p.ex. System V Release 4) offrent déjà des routines de traitement de chaînes de caractères internationalisées supportant des caractères multi-octet.

UNIX
Système d'exploitation développé dès les années 1970 qui intègre le multi-utilisateur, multitâche, et la multi-architecture: un des avantages est bien sûr la portabilité des programmes. Les versions actuelles intègrent toutes le support pour les réseaux, le travail partagé et les systèmes de fenêtrage distribués. Plusieurs variantes de UNIX existent cependant, comme System V, BSD et OSF/1, après une concurrence acharnée et néfaste, on a maintenant une saine émulation entre les différents produits (mais cette concurrence disperse également les efforts de la recherche en technologie UNIX, en particulier face au monolithique et propriétaire MS-WINDOWS NT). Des standards existent afin de spécifier les interfaces nécessaires: POSIX, X/OPEN, etc.

URL
Uniform Resource Locator. Un terme historique utilisé au débuts du WWW, devrait être remplacé aujourd'hui par URI. On ne vous en voudra pas si vous l'utilisez, cependant.

URI
Uniform Resource Identifier. Il s'agit de courtes chaînes de caractères identifiant des ressources dans l'espace de nommage du WWW. La syntaxe générale est:
protocole://utilisateur:mot-de-passe@domaine:port/sentier/
Le / (slash) final n'est nécessaire que pour les répertoires. Les parties utilisateur, mot-de-passe et port sont optionnelles, on peut décrire cela plus précisément (entre crochets les parties optionnelles):
protocole://[utilisateur[:mot-de-passe]@]domaine[:port]/sentier/
Parmi les protocoles possibles, citons par exemple http et ftp. Consultez également le RFC-2396 serveur WWW du W3 Consortium: http://www.w3.org/, la source pour tous les standards liés à WWW.

Usenet
Réseau coopératif informel recevant les news. On écrit souvent USENET en référence à l'association d'utilisateurs UNIX USENIX.

USL
UNIX System Laboratories. Un laboratoire de recherche (à l'origine AT&T) en technologie UNIX.

UUCP
UNIX to UNIX Copy Program. Protocole permettant de transmettre des fichiers à distance via une ligne non permanente (donc store-and-forward). Permet également d'exécuter des commandes à distance. C'est le protocole actuel qui nous relie à Internet (donc service mail et news seulement). Par extension, UUCP désigne également le réseau comportant les machines utilisant ce protocole. Son avantage principal est bien sûr que la transmission de données a lieu de façon compressée.

videotex
Système développé par les PTT suisses ayant comme base la norme CEPTEL qui permet l'interaction avec des banques de données. Son succès très mitigé est dû partiellement aux problèmes techniques mais surtout aux coûts associés. Son asymétrie de transfert ne permet pas également une véritable interactivité. La récente décision de le rentabiliser va probablement le renvoyer aux oubliettes qu'il n'aurait jamais dû quitter.

VT100
Terminal supportant la norme VT100, permettant l'affichage du jeu de caractères standard ASCII, éventuellement ISO Latin 1, ainsi que des caractères graphiques et des modes d'affichage tels que clignotant, souligné, gras, inverse vidéo, et double largeur/hauteur. Ne supporte pas le graphisme point à point. De nombreuses extensions non standard ont été ajoutées rendant parfois incompatibles certaines versions.

window-manager
Un programme gérant l'apparence et l'interaction (anglais: look-and-feel) d'une interface graphique. C'est lui qui décide de l'emplacement des boutons, menus ainsi que des modes d'interaction avec l'utilisateur. Diverses philosophies existent, l'avantage de X11 est justement d'offrir une indépendance importante de l'environnement: le window-manager est un simple client qui gère l'interface de façon indépendante, assurant ainsi la compatibilité.

WWW
World-Wide Web. Système d'information distribué et multimédia basé sur le protocole HTTP, implémentant des liens hypertextes. Plusieurs clients implémentent ce protocole, comme Konqueror, Netscape, w3m, Mosaic et lynx.

X11
X11, ou X Window System, ou plus simplement X, est un protocole définissant les notions de client, gestionnaire d'interface et de surface d'affichage virtuelle. Le serveur affiche les différentes fenêtres sur un écran physique. Le gestionnaire d'interface (window-manager) autorise l'utilisateur à déplacer des fenêtres. Il gère l'essentiel de la présentation de l'écran et des interactions avec l'utilisateur. Un client peut ainsi afficher ses données indépendamment du logiciel et du matériel, à travers un réseau ou localement.

Le point intéressant est que tous ces programmes peuvent très bien fonctionner sur des machines distinctes, distantes, de constructeurs différents et offrant des look-and-feel spécifiques, comme X11, OpenLook ou OSF/Motif. Cela permet par exemple de centraliser l'affichage de données sur un écran physique, provenant de plusieurs ordinateurs différents, ou de répartir la charge de fonctionnement des clients (p.ex. programme de calcul mathématique), du gestionnaire d'interface (gestion des fenêtres, interaction, etc.), et de l'affichage (contrainte de rapidité, etc.).

X.25
Protocole normalisé d'échange de paquets. Sa réalisation dans les différents pays se nomme parfois TELEPAC, TRANSPAC, DATEX-P ou encore Tymnet. La taxation est basée en général sur une taxation au volume, parfois agrémentée d'une taxation également à la durée. En Suisse, son coût dépasse de loin celui du réseau commuté pour des transferts de données. De plus, sa vitesse est souvent bien inférieure. Pour le trafic international, la différence est encore plus flagrante. Par contre, en utilisation interactive en trafic national, X.25 peut se justifier.

X.400
Protocole de messagerie standard (de mauvaises langues disent défini par un comité), généralement moins efficace et bien plus cher (dans tous les sens du terme) que les protocoles dérivés de TCP/IP comme SMTP. En plus, l'interface utilisateur n'est pas très adéquate, et la plupart du temps un accès se fera via X.25, ce qui n'est pas un avantage en général. X.400 était encore une possibilité du temps où l'accès à Internet était réservé aux non commerciaux et à la recherche. Actuellement il ne fait plus partie des choix pour la connexion à un réseau de courrier électronique en raison de son coût et sa faible interopérabilité.

XDMCP
Protocole permettant à un serveur X (par exemple un terminal X) de rechercher tous les systèmes sur lesquels un login graphique est possible. Un serveur XDMCP tourne sur mips.alphanet.ch.

XDR
eXternal Data Representation. Cette spécification permet d'échanger des données de façon efficace entre différents systèmes d'exploitation, et surtout, entre différents matériels. S'apparente au modèle ASN-1 de l'OSI, à la différence que XDR a été spécifié par SUN MICROSYSTEMS puis versé dans le domaine public. Sa flexibilité et sa simplicité, ainsi que l'existence d'interfaces pour le langage C, l'ont propulsé au rang de standard de fait. On utilise XDR pour implémenter des applications sous RPC.

XFree86
Une implémentation libre de licences (en fait, sous la GPL) de X11 pour systèmes à base de processeurs Intel 80x86. La version courante supporte X11R6 et comporte un serveur et des clients. Elle tourne sous systèmes d'exploitation Linux, NetBSD et FreeBSD ainsi que d'autres non UNIX, comme OS/2.

zone
Equivalent de répertoire. Dans les réseaux à technologie FTN, désigne une division géographique du monde. Par exemple, la zone 2 est l'Europe occidentale.


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Marc SCHAEFER 2003-03-01